Cosmed : le 1er réseau des entreprises de la filière cosmétique en France
Créée en 2000, l’Association professionnelle Cosmed est née de la volonté de TPE et PME évoluant dans le secteur de la cosmétique, d’être représentées et entendues des autorités françaises et européennes. Cosmed regroupe aujourd’hui 920 entreprises membres, soit plus d’1/3 des entreprises de la cosmétique française. Zoom sur cette association avec Jean-Marc Giroux, son Président.
État des lieux de l’industrie cosmétique au regard de la crise sanitaire actuelle.
« Traditionnellement, l’industrie cosmétique est extrêmement résiliente », confie Jean-Marc Giroux. « On dit souvent que c’est une industrie qui est la dernière à rentrer dans une crise et la première à en sortir », ajoute-t-il. Cette hypothèse a été vérifiée aussi bien pendant les crises de 2008 et 2014. Cependant, en ce qui concerne la crise de 2020, sans les mesures du gouvernement et l’intervention des actionnaires des entreprises, il y aurait probablement eu une forte sinistralité.
Aujourd’hui, les indicateurs de Cosmed montrent que 77 à 82% des dirigeants d’entreprise dans la cosmétique sont optimistes quant à la pérennité de leur entreprise. A contrario, « au niveau national, les chiffres de la CPME montrent que 53% des dirigeants sont pessimistes et inquiets », souligne le Président de Cosmed.
International: Une prochaine marque collective “France ».
L’international est une des clés de voûte de cette industrie. Une marque collective France est avant tout une marque institutionnelle détenue par l’État, dont la vocation première est d’amplifier la visibilité internationale d’une filière. Il existe aujourd’hui donc, plusieurs marques collectives France, comme « Taste France » qui soutient l’agriculture et la gastronomie française.
En ce qui concerne la filière cosmétique, « sa mise en place a fait l’objet de difficultés de démarrage, car le premier projet de marque collective portait le nom d’un pôle de compétitivité”, déclare Jean-Marc Giroux. “L’Etat ne l’a pas jugée suffisamment consensuelle et commune ». En effet, la visibilité de la France s’est construite à l’internationale sur 3 principaux piliers : un savoir-faire et une qualité reconnue, ainsi que sur des marqueurs régionaux et culturels forts. « Pour la cosmétique, la visibilité de la France ne peut donc plus se passer de la visibilité de nos régions », insiste Jean-Marc Giroux. Les services de l’Etat et les partenaires étudient aujourd’hui une marque alternative, plus inclusive des différents écosystèmes régionaux.
Contact :
Tél. : +33(0)4 42 22 30 40
A visionner sur BFM