La filière cosmétique veut séduire ses écoclients
Un « cosmétopole » (rassemblement organisé par Cosmed, premier réseau de PME-TPE de la filière cosmétique en France) se tenait à Lyon le jeudi
30 novembre. L’occasion d’échanger les bonnes pratiques pour verdir sa marque.
Les questions environnementales sont au coeur des préoccupations des entreprises de la cosmétique, et notamment les enjeux autour des emballages.
Une étude montre que 22 % des consommateurs sont “éco-actifs” (très sensibles à l’écoconception), contre 18 % en 2022 (Sources : Rapport « Who
cares ? Who does ? » Kantar World Panel, Observatoire des cosmétiques).
Toujours plus nombreux, ces clients “écocentrés” incitent l’industrie au verdissement.
Patrice Mulato, trésorier et membre du conseil d’administration de Cosmed (1 010 adhérents, soit 48 % des PME cosmétiques et 48 % de marques propres) précise : « Nous avons créé un service, Cosmed environnement, pour accompagner les entreprises dans leur mutation et préparer l’avenir
de la cosmétique. »
Plusieurs options émergent : la vente en vrac, les flacons monomatériaux, les matières recyclées et recyclables ou encore les produits solides, les mixtures anhydres (poudres à mélanger chez soi), voire le plastique végétal issu de la betterave.
Sur ce dernier point, Patrice Mulato est mitigé : « La terre étouffe. Fabriquer du plastique végétal, c’est recréer de la matière dont nous n’avons plus besoin. ».