Lors de sa 24e Rencontre du Cosmetopôle, le 13 juin dernier, l’association est entrée dans le vif des sujets qui touchent la filière cosmétique

Une soixantaine de participants, “des entrepreneurs du territoire, qui en connaissent les forces et les faiblesses, qui sont attachés à leur région”, d’où le choix du nom de Rencontre du Cosmetopôle Provence Côte d’Azur, explique Jean-Marc Giroux, président de Cosmed, qui accueillait ses troupes le 13 juin dernier à Carros. Un rendez-vous annuel, 24 e édition, “toujours très riche en solutions concrètes, qui n’est pas fait pour exposer des problématiques théoriques ou des concepts”. Ce qui explique un programme toujours “éclectique” qui correspond “au quotidien des entreprises”. Pour ce cru 2023, direction la zone industrielle de Carros d’abord, pour une matinée accueillie par Sofia Cosmétiques, avec au choix visite guidée ou atelier réglementaire, puis cap sur les Plans pour une pause déjeuner au Castelet, suivie d’une après-midi de conférences, avec des intervenants divers et variés, démos par l’exemple sur l’industrie du futur, la sobriété numérique, les financements régionaux, ou les enjeux en matière de réglementation européenne relative aux substances naturelles, sujet brûlant… “Ces rencontres permettent aussi à des acteurs qui font partie de l’environnement de l’entreprise, les Régions, les agences de développement économique, les Chambres de commerce, de montrer ce qu’elles peuvent faire. Et c’est une découverte pour beaucoup, parce que peu d’entreprises font la démarche d’aller les voir et se renseigner”, poursuit Jean-Marc Giroux, qui évoque
“une civilisation de l’information” qui, paradoxalement, pose le problème de “l’overdose”. Aussi les Rencontres du Cosmetopôle se donnent une mission de “filtre et de mise en valeur des informations essentielles”.

Parmi les intervenants, les incontournables institutionnels, Bernard Kleynhoff d’abord, sous sa casquette de président de l’OIR Industries du futur, venu rappeler les bonnes actions de la Région en matière de développement économique. Ou Jean-François Gonidec, venu démystifier l’OIR Naturalité qu’il vice-préside, rappelant ses axes de travail : attractivité, aide technique et financière au développement des entreprises, et appui aux actions fédératrices. Et d’appeler l’ensemble des acteurs de la naturalité, de l’agriculture à l’agroalimentaire en passant par la pharmacie et, bien sûr, la cosmétique, à œuvrer de concert : “on a tout intérêt à développer nos savoir-faire historiques et à coopérer”, en faveur de la filière et du territoire,
plutôt que de voir apparaître de pales copies chinoises suite à des visites de délégations reçues en grande pompe.

Lire l’article